Avec l’élan du néolibéralisme, l’État-Providence a muté en État social actif : on est passé d’une culture de fierté face à nos droits acquis à une culture de méfiance et blâme des « profiteurs » de la sécurité sociale, qui, responsables de leur situation précaire, doivent se battre pour l’application de leurs droits. Pour prouver qu’ils en ont vraiment besoin et qu’ils le méritent.
Ces droits, ce sont ceux qu’on peut regrouper autour de la notion de droit de tous et toutes à des conditions de vie dignes.
Ces droits sont pourtant conditionnés à toute une série de conditions et de démarches à entreprendre.
Si on loupe le coche, on se voit dépouillé de ses droits, pourtant essentiels.
Certaines pistes existent pour éviter de perdre trop d’ayants droit dans les limbes de la pauvreté.
Mais n’engendrent-elles pas, à leur tour, d’autres complications et questions sociétales ?