La situation des livreurs de repas qui travaillent notamment pour Deliveroo & Uber Eats est de plus en plus relayée dans les médias. Les recours en justice se multiplient pour revendiquer un statut de travailleur salarié et contraindre ces plateformes à endosser la casquette d’employeur, à laquelle elles font tout pour échapper ! Une des raisons est qu’elles ont réussi à être agréées dans le cadre du régime de l’économie collaborative (« P2P ») qui leur permet notamment de payer leurs livreurs à la prestation comme simple « intermédiaire ». L’avantage pour les livreurs paraît attrayant : ils ne paient pas de cotisations sociales ni de TVA, jusqu’à un certain plafond annuel de revenus (7.460 € en 2024). Chaque livreur doit donc personnellement veiller à ne pas le dépasser, mais ce n’est pas si évident. Et les conséquences en cas de dépassement peuvent en réalité s’avérer désastreuses pour ces livreurs ! Cette capsule vidéo met en lumière le cas vécu d’un livreur qui a malencontreusement dépassé ce plafond pour une année et qui se retrouve avec des dettes démesurées envers l’Etat belge !
Si vous souhaitez mieux comprendre la problématique, n’hésitez pas à ouvrir également notre fiche d’accompagnement.